De l’art d’accepter la critique

La critique peut être désagréable, mais elle est nécessaire. Elle est comme la douleur pour le corps humain : elle attire l’attention sur ce qui ne va pas.

Winston Churchill

Pendant toute la campagne pour les élections des conseils centraux de l’UPEC, l’équipe sortante n’a jamais accepté une seule critique. Son bilan des 4 dernières années était formidable, pourquoi monter une nouvelle liste contre eux ? Leur projet était clair, pourquoi le critiquer ? La fusion était la seule voie possible, pourquoi la contester ? La présidence avait organisé de nombreuses réunions, pourquoi demander plus de concertation ? Il n’est pas facile d’accepter la critique, mais cette dernière permet de progresser. L’équipe sortante nous a confirmé ces dernières semaines qu’elle n’était pas prête à changer. Elle a beau promettre qu’elle tiendra compte des critiques émises pendant la campagne, qu’elle sera plus à l’écoute, mais elle continue à maintenir le calendrier actuel du processus de fusion, alors que 59% des enseignants-chercheurs se sont exprimés contre le projet de fusion le 4 février dernier. La réalité, c’est que la présidence sortante nous a montré que cela faisait longtemps qu’elle ne savait plus ce que c’était que de penser l’avenir et d’agir ensemble… Construire un projet dans la concertation, cela prend du temps. Mais c’est aussi plus difficile que d’imposer une stratégie sans tenir compte de la réalité du terrain. Et si, cette fois-ci, on changeait de méthode ?

 

À propos Frederic GERVAIS
Enseignant-chercheur en informatique

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