Des mots tactiques qui sonnent faux…
10 janvier 2016 Laisser un commentaire
Ce matin, dans ma voiture, j’écoutais la radio et je suis tombé sur la chanson Paroles, paroles chantée par Dalida et Alain Delon au début des années 70 (une reprise de la chanson italienne originale, créée par Mina et Alberto Lupo). En redécouvrant les paroles, je me suis dit que la partie chantée par Dalida collerait assez bien, si on remplaçait la partie parlée d’Alain Delon par une lecture du projet des listes qui soutiennent la présidence de mon université. Pour mémoire, voici les paroles chantées par Dalida :
Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots
Rien que des mots
Des mots faciles, des mots fragiles
C’était trop beau
Bien trop beau
Mais c’est fini le temps des rêves
Les souvenirs se fanent aussi quand on les oublie
Caramels, bonbons et chocolats
Merci, pas pour moi
Mais tu peux bien les offrir à une autre qui aime le vent et le parfum des roses
Moi, les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur
Parole, parole, parole
Parole, parole, parole
Parole, parole, parole
Parole, parole, parole, parole, parole
encore des paroles que tu sèmes au vent
Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots
Rien que des mots
Des mots magiques, des mots tactiques
qui sonnent faux
Oui, tellement faux
Rien ne t’arrête quand tu commences
Si tu savais comme j’ai envie d’un peu de silence
Caramels, bonbons et chocolats
Merci, pas pour moi
Mais tu peux bien les offrir à une autre qui aime les étoiles sur les dunes
Moi, les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur
Parole, parole, parole
Parole, parole, parole
Parole, parole, parole
Parole, parole, parole, parole, parole
encore des paroles que tu sèmes au vent
Bien sûr, le contexte est différent (« caramels, bonbons et chocolats »), mais le message est le même : la présidence sortante présente une vision positive de ce qui s’est passée, mais dans les faits, son bilan est très décevant par rapport à ce qui avait été annoncé dans le projet de 2012. Pour reprendre les paroles de Dalida, « des mots magiques, des mots tactiques, qui sonnent faux. Oui, tellement faux ».